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La Topette est un journal trimestriel basé dans le Maine-et-Loire. Populaire et indisciplinée, elle propose une information locale et critique. La Topette est un journal pour les gens, qui parle des gens. Elle se veut à la fois accessible et exigeante.
La Topette est née d’un constat : les médias nationaux, focalisés sur la capitale, se désintéressent des territoires ruraux et périphériques. Ils ne comprennent que trop peu ceux qui y habitent et semblent ne plus vouloir s’adresser qu’aux grandes métropoles.
Plus près de chez nous, la presse locale souffre d’un monopole et d’un manque de pluralisme. Elle n’a par ailleurs que rarement les moyens de produire de l’investigation.
Peu prompte à courber l’échine devant ceux qui nous dirigent politiquement et économiquement, La Topette s’engage à égratigner les puissants et à décrire la réalité des gens. Via des enquêtes et reportages de qualité au service des citoyens, elle s’intéresse au quotidien de ceux qui n’ont que trop rarement voix au chapitre et qui subissent les décisions venues d’en haut.
Un journal papier en 2020 ?
Certains trouveront cela ringard, mais La Topette n’est pas une appli ou une start-up. Résistant aux injonctions du tout-numérique et du modernisme à tout crin, elle n’est publiée que sur papier.
Attachée au lien social, vous la trouverez tout simplement chez votre marchand de journaux ou dans votre boîte aux lettres, délivrée par votre facteur.
Qui se cache derrière la Topette ?
La Topette n’appartient à aucun milliardaire et ne fait pas dans le racolage. Vous n’y trouverez aucune publicité. Elle est donc totalement indépendante.
Constituée en association et sans but lucratif, elle est portée par une équipe de journalistes professionnels et de bénévoles soucieux de vous procurer chaque trimestre une information vérifiée, fiable et de qualité.
Si La Topette a des convictions, elle n’est néanmoins enfermée dans aucune certitude, n’est affiliée à aucun parti ou syndicat.
Elle se veut avant tout un nouvel outil de débat, de réflexion et de lien social au service des habitants du Maine-et-Loire.
Allez, topette !
le parquet requiert une amende de 1.000 euros pour moitié avec sursis
Une amende de 1.000 euros assortie pour moitié du sursis a été requise lundi à l’encontre du viticulteur bio jugé à Dijon pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée, alors qu’un arrêté préfectoral avait été pris. La décision sera mise en délibéré le 7 avril.
Il n’avait pas de factures de pesticides à fournir. Emmanuel Giboulot, un vigneron bio de Beaune, en Côte-d’Or, était convoqué au tribunal correctionnel de Dijon ce lundi pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée. Le procureur de la République a requis une amende de 1000 euros, dont la moitié avec sursis, alors que le vigneron risquait six mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Emmanuel Giboulot «a commis une infraction pénale. Il n’a pas respecté par choix idéologique l’arrêté préfectoral» qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d’Or, a estimé le représentant du parquet. L’avocat du vigneron a lui plaidé la relaxe, affirmant que l’arrêté préfectoral était «illégal». Le tribunal rendra sa décision le 7 avril.
L’affaire a débuté en juin 2013, quand la découverte de foyers de la maladie près de Beaune a conduit le préfet à imposer un traitement préventif à tous les vignobles du département contre la cicadelle, l’insecte qui répand la flavescence dorée. Dans le département voisin, en Saône-et-Loire, douze hectares de vignes infectées ont été arrachés. Mais en Côte-d’Or, aucun foyer de contamination n’avait été détecté.
Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot refuse d’appliquer l’arrêté préfectoral sur les dix hectares qu’il exploite en côte-de-beaune et haute-côte-de-nuits. Même en recourant à la pyréthrine, un pesticide naturel. Selon lui, ces traitements vont à l’encontre des «équilibres biologiques». «À partir du moment où dans notre département la maladie n’était pas présente ni répertoriée, je ne faisais courir aucun risque à mes voisins», a-t-il déclaré sur RTL. C’est après un contrôle de la direction régionale de l’agriculture qu’il a été signalé à la justice.
JP LEBRUN était intervenu à notre AG de novembre 2012 pour nous parler des semences paysannes et des risques de la privatisation du vivant.
JP et MM LEBRUN adressent aux députés de notre région pour demander une exemption agricole dans le projet de loi tendant à renforcer la lutte contre les contrefaçons.
Monsieur le Député,
Le 4 février prochain, vous serez appelé à vous prononcer sur une proposition de loi adoptée par le sénat en procédure accélérée le 20 novembre 2013 concernant le renforcement de la lutte contre les contrefaçons.
On assiste en effet aujourd’hui à une très inquiétante prolifération de brevets sur le vivant qui se manifeste en particulier par les dérives de l’Office Européen des Brevets, celui-ci tentant de détourner la réglementation européenne en délivrant des brevets sur des procédés essentiellement biologiques.
Une attention particulière doit également être accordée aux brevets sur les micro-organismes qui rentrent dans la fabrication des pains, fromages, vins… . Parce que des industriels déposent des brevets sur des souches bactériennes, des paysans pourraient être accusés de contrefaçon pour avoir utilisé sur leurs fermes de telles souches qu’ils nourrissent et entretiennent eux-mêmes. Cela ressemble singulièrement aux brevets sur les gènes « natifs » des plantes. Et cela pourrait conduire à terme à la disparition de ces marchés de proximité réalisés par ces paysans et tant prisés par les consommateurs.
Il faut se rappeler aussi que la biodiversité agricole est née de – et repose encore sur – la multiplicité de petits producteurs oeuvrant dans des agro-écosystèmes très diversifiés et avec des pratiques culturelles et culturales elles-mêmes très diversifiées. Les industriels développant au contraire des stratégies basées sur les économies d’échelle et la standardisation se trouvent dans l’incapacité fondamentale de produire ou de renouveler cette biodiversité agricole, même s’ils possèdent dans leurs propres collections une grande biodiversité (héritée de près ou de loin des productions et sélections paysannes). Que des industriels puissent alors, avec les moyens financiers et juridiques dont ils disposent, utiliser leurs Droits de Propriété Industrielle (DPI) pour fragiliser voire détruire ce tissu vital de petits producteurs, est totalement inacceptable.Pour freiner de tels processus mortifères où des paysans peuvent être menacés par les gros détenteurs de Droits de Propriété Industrielle, il est impératif que l’exemption agricole soit inscrite dans la loi contrefaçon.
Vous trouverez en attaché les derniers documents actualisés du collectif semons la biodiversité concernant cette loi. : la lettre ouverte aux Députés Français et l’argumentaire juridique. Ces documents (ainsi que d’autres) sont également accessibles sur le site : http://www.semonslabiodiversite.com/
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, je vous prie, Monsieur le Député, de recevoir mes sincères salutations.
membre des commissions Semences, OGM, Biodiversité de la Confédération Paysanne
2 Place du Jeu de Paume
49730 Varennes sur Loire
Tél 0033(0)241517444
Nous vous invitons à lire un article terrifiant sur http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
Le défi familles à énergie positive, c’est reparti ! Du 1er décembre au 30 avril.
Vous souhaitez vous engager pour le climat, réduire vos consommations énergétiques de façon ludique, mettre parents et enfants à contribution ? Le défi Familles à Energie Positive est fait pour vous ! Rejoignez l’équipe des Ulmes, de Chavagnes-les-Eaux ou de Gennes.
Le principe est simple : des équipes se regroupent pour participer avec l’objectif d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations domestiques. Les conseillers énergie sont présents pour sensibiliser l’ensemble des familles participantes aux économies d’énergie au quotidien.
L’an dernier, plus de 600 familles en Pays de la Loire, 33 sur le Pays Saumurois, ont participé au défi et ont réduit leur consommation de 13% en moyenne, soit 2500 kWh par famille.
A votre tour !
Pour avoir toutes les informations sur ce défi et vous inscrire, rendez-vous sur le site internet http://www.familles-a-energie-positive.fr/ ou contactez l’Espace Info Energie 49 au 02 41 93 00 53 ou sur mm@alisee.org.
Un groupe de 7 familles (Doué, Les Ulmes, Saumur) est déjà constitué mais il n’est pas trop tard pour le rejoindre. Contacter le capitaine : Isabelle LANGIBOUT, Amapienne.
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