valerie
Amapiennes, Amapiens,
Bonjour à tous,
A l’heure où le marché des fruits et légumes conventionnels, et de la pomme en particulier, est très compliqué, (excédentaires, embargo russe, non-cueillette d’une partie de la récolte, destructions subventionnées,…), quel bonheur d’avoir choisi une autre voie et de vous connaître.
Baptiste est installé depuis le 1er juillet 2014.
C’est maintenant ensemble, Guy et Baptiste, que nous vous invitons à une visite du verger…
Le samedi 13 septembre 2014 à partir de 9h
La récolte 2013 était magnifique et généreuse.
Comment s’est passée la saison 2014 ?
Comment seront les fruits distribués cet automne ?
Où en sont nos projets ? Pâturage des moutons, nouvelles variétés de poire, diversification,…
Le verger se situe à Saint Rémy la Varenne, à la sortie du bourg direction Le Thoureil. Nous vous donnons rendez-vous au bâtiment d’exploitation (bâtiment en bois), face à la Chapelle Saint Jean de l’Isle. Un fléchage sera mis en place depuis le bourg.
Suite à la visite, pour ceux qui souhaiteront poursuivre, un barbecue, des tables et des chaises seront mis à disposition pour pique-niquer sur place. A chacun d’apporter son panier !
A très bientôt donc.
Guy et Baptiste.
Guy et Baptiste Grilleau
13 rue du Ban
49250 St Rémy la Varenne
06 08 53 99 56
L’axoa – prononcez achoa – est un plat traditionnel et rustique du Pays Basque français, plus précisément de la petite région du Labourd.
Ingrédients pour 6 personnes
- 1 kg d’épaule de veau
- 2 oignons
- 2 gousses d’ail
- 2 poivrons rouges
- 2 poivrons jaunes
- 8 piments doux verts du Pays basque (piquillos)
- 1 cuillerée à café d’huile d’olive
- 1 cuillère à soupe de sucre
- 1 cuillère à café bombée de bouillon de légumes déshydratés
- Sel
- Piment d’Espelette
Découper le morceau d’épaule en petits dés.
Émincer les oignons, écraser les gousses d’ail.
Ôter les pépins des piments et poivrons ; les couper en petits dés.
Faire revenir la viande dans une cocotte avec l’huile. Ajouter l’oignon, l’ail puis les poivrons et les piments. Mouiller avec un petit verre d’eau. Assaisonner avec le bouillon et le sel (le piment d’Espelette se mettra en fin de cuisson)
Laisser mijoter à couvert pendant au moins 1h30. 15 minutes avant la fin de la cuisson, enlever le couvercle pour évaporer l’excédent d’eau.
Le mieux est de préparer ce plat à l’avance et le faire à nouveau mijoter une quinzaine de minutes avant de le servir, en n’oubliant pas d’y saupoudrer le piment d’Espelette. L’axoa peut s’accompagner de pommes de terre vapeur, de riz ou de pâtes fraîches par exemple.
le parquet requiert une amende de 1.000 euros pour moitié avec sursis
Une amende de 1.000 euros assortie pour moitié du sursis a été requise lundi à l’encontre du viticulteur bio jugé à Dijon pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée, alors qu’un arrêté préfectoral avait été pris. La décision sera mise en délibéré le 7 avril.
Il n’avait pas de factures de pesticides à fournir. Emmanuel Giboulot, un vigneron bio de Beaune, en Côte-d’Or, était convoqué au tribunal correctionnel de Dijon ce lundi pour avoir refusé de traiter ses ceps contre une maladie, la flavescence dorée. Le procureur de la République a requis une amende de 1000 euros, dont la moitié avec sursis, alors que le vigneron risquait six mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Emmanuel Giboulot «a commis une infraction pénale. Il n’a pas respecté par choix idéologique l’arrêté préfectoral» qui imposait de traiter toutes les vignes de Côte-d’Or, a estimé le représentant du parquet. L’avocat du vigneron a lui plaidé la relaxe, affirmant que l’arrêté préfectoral était «illégal». Le tribunal rendra sa décision le 7 avril.
L’affaire a débuté en juin 2013, quand la découverte de foyers de la maladie près de Beaune a conduit le préfet à imposer un traitement préventif à tous les vignobles du département contre la cicadelle, l’insecte qui répand la flavescence dorée. Dans le département voisin, en Saône-et-Loire, douze hectares de vignes infectées ont été arrachés. Mais en Côte-d’Or, aucun foyer de contamination n’avait été détecté.
Viticulteur en biodynamie depuis les années 1970, Emmanuel Giboulot refuse d’appliquer l’arrêté préfectoral sur les dix hectares qu’il exploite en côte-de-beaune et haute-côte-de-nuits. Même en recourant à la pyréthrine, un pesticide naturel. Selon lui, ces traitements vont à l’encontre des «équilibres biologiques». «À partir du moment où dans notre département la maladie n’était pas présente ni répertoriée, je ne faisais courir aucun risque à mes voisins», a-t-il déclaré sur RTL. C’est après un contrôle de la direction régionale de l’agriculture qu’il a été signalé à la justice.
JP LEBRUN était intervenu à notre AG de novembre 2012 pour nous parler des semences paysannes et des risques de la privatisation du vivant.
JP et MM LEBRUN adressent aux députés de notre région pour demander une exemption agricole dans le projet de loi tendant à renforcer la lutte contre les contrefaçons.
Monsieur le Député,
Le 4 février prochain, vous serez appelé à vous prononcer sur une proposition de loi adoptée par le sénat en procédure accélérée le 20 novembre 2013 concernant le renforcement de la lutte contre les contrefaçons.
On assiste en effet aujourd’hui à une très inquiétante prolifération de brevets sur le vivant qui se manifeste en particulier par les dérives de l’Office Européen des Brevets, celui-ci tentant de détourner la réglementation européenne en délivrant des brevets sur des procédés essentiellement biologiques.
Une attention particulière doit également être accordée aux brevets sur les micro-organismes qui rentrent dans la fabrication des pains, fromages, vins… . Parce que des industriels déposent des brevets sur des souches bactériennes, des paysans pourraient être accusés de contrefaçon pour avoir utilisé sur leurs fermes de telles souches qu’ils nourrissent et entretiennent eux-mêmes. Cela ressemble singulièrement aux brevets sur les gènes « natifs » des plantes. Et cela pourrait conduire à terme à la disparition de ces marchés de proximité réalisés par ces paysans et tant prisés par les consommateurs.
Il faut se rappeler aussi que la biodiversité agricole est née de – et repose encore sur – la multiplicité de petits producteurs oeuvrant dans des agro-écosystèmes très diversifiés et avec des pratiques culturelles et culturales elles-mêmes très diversifiées. Les industriels développant au contraire des stratégies basées sur les économies d’échelle et la standardisation se trouvent dans l’incapacité fondamentale de produire ou de renouveler cette biodiversité agricole, même s’ils possèdent dans leurs propres collections une grande biodiversité (héritée de près ou de loin des productions et sélections paysannes). Que des industriels puissent alors, avec les moyens financiers et juridiques dont ils disposent, utiliser leurs Droits de Propriété Industrielle (DPI) pour fragiliser voire détruire ce tissu vital de petits producteurs, est totalement inacceptable.Pour freiner de tels processus mortifères où des paysans peuvent être menacés par les gros détenteurs de Droits de Propriété Industrielle, il est impératif que l’exemption agricole soit inscrite dans la loi contrefaçon.
Vous trouverez en attaché les derniers documents actualisés du collectif semons la biodiversité concernant cette loi. : la lettre ouverte aux Députés Français et l’argumentaire juridique. Ces documents (ainsi que d’autres) sont également accessibles sur le site : http://www.semonslabiodiversite.com/
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, je vous prie, Monsieur le Député, de recevoir mes sincères salutations.
membre des commissions Semences, OGM, Biodiversité de la Confédération Paysanne
2 Place du Jeu de Paume
49730 Varennes sur Loire
Tél 0033(0)241517444
Ou plutôt moutons et peut-être huiles…
Pour ce qui est du colza, c’est sûr, il n’y en aura pas. Habituellement, les bestioles attendaient qu’il se développe un peu pour l’attaquer, mais cette année c’est à la levée que les limaces les ont raccourcis sérieusement et la chenille du chou a terminé le travail fin octobre. Ces échecs consécutifs depuis au moins 3 ans nous coûtent (ne serait ce que la semence) et restent difficiles à répercuter en terme de prix l’année où on réussit la culture.
En tout cas, l’huile de tournesol sera la seule au menu du contrat 2014.
Du côté du troupeau, ça se passe bien. Brebis et agnelles profitent d’un herbage d’automne abondant, et les stocks pour l’hiver sont corrects. Malgré cela, le prix est revu à la hausse de 0,50€/kg pour la seconde année consécutive. Comme explications : l’écotaxe, les charges patronales, la cessation de la prime à l’exportation, l’ ISF….Plus sérieusement (bonnet rouge au clou), ce sont les frais d’abattage et de découpe-conditionnement qui ont augmenté.
La bonne nouvelle pour 2014, c’est que nous proposerons des merguez à chacune des dates de livraison pour répondre à la demande des amapiens qui veulent aussi se réchauffer de potées et de couscous hivernaux.
Pour compléter la montée en température, les écheveaux de laine issus des toisons de Belle-île sont arrivés. Les tricoteurs-tricoteuses peuvent donc nous solliciter.
Laurent Coulonnier
Pour 4 personnes :
Cuisson 20 minutes
• 4 filets de merlan • 3 échalotes
• 20 cl crème fraiche • Sel, poivre
• 8 feuilles vertes de chou.
Eplucher les échalotes, les mixer avec les filets de merlan. Saler et poivrer, mélanger à la
crème fraiche. Faire bouillir une grande quantité d’eau salée. Y tremper une à une les feuilles
de chou. Dès qu’elles commencent à se ramollir, les retirer à l’aide d’une passoire. Poser les
feuilles de chou sur le plan de travail. Au milieu de chacune d’elles, déposer une cuillère de
mousse de merlan. Replier la feuille pour empaqueter complètement le poisson. Maintenir
les feuilles fermées soit à l’aide d’un petit pique de bois soit avec une ficelle de cuisine.
Lorsque toutes les feuilles sont garnies, les faire cuire à la vapeur pendant 20 minutes. Si
vous ne disposez pas d’un cuit-vapeur, vous pourrez réaliser la même cuisson en utilisant le
panier de cocotte-minute déposée au dessus d’une casserole à moitié pleine d’eau. Beurre
frais fouetté au jus de citron, sel, poivre et feuille d’aneth accompagneront ce plat très
diététique.
Pour 4 personnes :
Cuisson 20 minutes
• 4 beaux filets de merlan ou 8 petits • 3 c à soupe de crème fraiche
• 4 poireaux • 50 g de beurre
• Sel, poivre • 1 pointe de curry
Essuyer les filets de merlan, les couper en lamelles épaisses. Eplucher les poireaux, ne garder
que les parties blanches, les tronçonner en morceaux de ½ cm de largeur. Dans une poêle,
faire fondre le beurre, y jeter les poireaux émincés, tourner et laisser réduire 10 minutes.
Après ce temps ajouter la crème fraiche, saler, poivrer er parsemer de curry. Poser les
lamelles de merlan sur les poireaux et continuer la cuisson 10 minutes. Vérifier
l’assaisonnement et servir chaud.
Pour 6 personnes
• 1 pâte brisée 2 ou 3 tomates
• 50g de gruyère 2 c à soupe de moutarde forte
• 200 g de thon 2c à soupe de crème fraiche
• Sel, poivre
Tartiner le fond de tarte avec de la moutarde.
Couvrir du thon émietté (cuit avant au court bouillon)
Disposer sur le thon des rondelles de tomate
Saupoudrer de gruyère râpé.
Verser la crème fraiche
Saler et poivrer avec modération.
Cuire jusqu’à ce que la tarte au thon soit dorée (environ 35-40 mn) à th 6-7 ou 200-220c
Pour 4 personnes
• 2 darnes de thon de 400 g chacune • 2 aubergines
• 400g de chair de tomates • 2 côtes de céleri
• 12 olives vertes • 1 branche de basilic
• 3 c à soupe d’huile d’olive • Sel poivre
Lavez, essuyez les aubergines et détaillez – les en tranches fines dans le sens de la longueur.
Faites- les dorer à la poêle sur les 2 faces dans 1c d’huile.
Coupez en tronçons les côtes de céleri – branche lavées. Faites – les blanchir à l’eau salée
pendant 3 min, puis laissez – les égoutter.
Dans une poêle, mélangez la chair de tomate concassée, les tronçons de céleri, les olives, du
sel et du poivre. Laissez mijoter pendant 5 min sur feu doux.
Dans un plat à four enduit de l’huile restante, disposez, en les intercalant, les darnes de thon
et les tranches d’aubergines. Entourez – les de fondue de légumes. Couvrez d’un papier
d’aluminium. Faites cuire au four préchauffé à th 6(180c) 30 min.
Pour servir, parsemez de basilic ciselé et de feuilles entières.