Le GAEC traverse une zone de turbulences. Le départ de Christine du GAEC nous secoue . Nous souhaitons bonne route à Christine dans ses futurs projets. Nous continuons donc à trois avec l’aide de Kinnie, apprentie au GAEC jusqu’à août prochain. Nous nous donnons un an pour rebondir, tirer profit de cette expérience. Nous avons la ferme volonté de rester à quatre associés : pour le travail d’équipe, pour avoir plus de temps libre, pour faire vivre l’agriculture à laquelle nous croyons : paysanne, biologique et de proximité.

 

Avec vous, consommateurs en AMAP, nous luttons contre les travers d’une agriculture qui s’industrialise. Dans la perspective de la fin des quotas laitiers en 2015, les usines à lait ( 1 000 vaches) commenceraient à sortir de terre. Leur rentabilité, ce n’est pas le lait ,mais la production de méthane : des vaches « méthanisantes » et chaque fois : 24 paysans de moins. Des fermes, pas des usines ! Pas de bonne bouffe sans paysans ! (allez voir enviedepaysans.fr/ de la conf »).

Quelle agriculture voulons nous demain ? Dans quelle société ? C’est à chacun de se poser la question, et de trouver des réponses humaines. La consommation en AMAP en est une.

 

Ici, 60 vaches paisibles ruminent tranquillement dans la paille. «  Enfin, une année sans rationnement ! » pensent-elles ! Nous avons eu une année fourragère 2013 exceptionnelle, les granges sont pleines de foin, la récolte de betteraves a été fructueuse. Mais, les vaches sentent un peu le renfermé. Vivement le printemps ! Quand la barrière de l’étable va s’ouvrir, elles vont détaler, sauter de joie, retrouver l’herbe fraîche. Imaginez 60 vaches qui font des bons de 2 mètres, qui courent dans tous les sens, la mamelle qui balance d’un côté sur l’autre…Le bonheur est dans le pré. Nous aimons ce moment de libération. Alors, le beurre devient plus jaune !

 

Damien, Alain, Nathalie